Lecture analytique, Baudelaire, A une passante
Le thème de la rencontre amoureuse est un topos littéraire emprunté par de nombreux romanciers ou poètes. C’est ainsi que Charles Baudelaire a écrit « A une passante », un sonnet qui se trouve dans la section Tableaux Parisiens parue dans la seconde édition du recueil Les Fleurs du Mal en 1861.
Lire le poème
Il est légitime de se demander … ?
I ) Tout ce qui renvoie à la rencontre amoureuse fugitive A ) Cadre urbain B ) Coup de foudre C ) Rencontre passagère
II ) Vision entre deux états d’âmes, entre Spleen et Idéal A ) Une beauté idéale B ) Une femme duelle C ) le poids du Spleen

I ) A ) Cadre urbain Baudelaire reprend un topos de la littéraire celui d’une scène de rencontre amoureuse et renouvèle ce lieu commun à la fois par l’évocation du cadre mais aussi par le caractère fugitif de cette rencontre puisque déjà le titre du poème nous annonce la singularité de cette passante. Ainsi on retrouve dans ce sonnet le champ lexical de la rue très étendue avec « la passante » qui renvoie à la rue, « la rue » et le 1er verbe d’action « passa ». Ce sont 3 mots qui plantent le décor. Ce qui domine dans cette rue est le bruit « autour de moi hurlait ». La description de la rue se fait à travers les sensations auditives « assourdissante » qui est un terme hyperboliques er « hurlait » qui évoque le vacarme vécue comme une agression, cela souligne l’exagération. Cette rue est personnifié, comme le prouve « elle hurle ». De plus, on voit qu’il se sent oppressé comme le suggère le groupe prépositionnel « autour de moi » et on voit que les deux sensations auditives « assourdissante » et « hurlait » viennent comme entouré le « moi », signe d’insistance. On voit aussi que Baudelaire est enfermé sur lui-même avec au V6 « Moi je buvais, crispé comme un extravagant » ce vers fait écho à « autour de moi » c’est donc une comparaison qui montre son état de mal être.
B ) Coup de foudre De plus, on retrouve une