B) la situation financier, social et les sentiments de gervaise par rapport aux logements
“ Commode de noyer dont un tiroir manquait, de trois chaises de paille et d’une petite table graisseuse, sur laquelle traînait un pot à eau ébréché. On avait ajouté, pour les enfants, un lit de fer. “ (Chapitre I page 49) “ C’était la belle chambre de l’hôtel. “ (Chapitre I page 50) Le champ lexical de la pauvreté caractérise la description de la chambre d’hôtel Boncoeur. Ce champ lexical a une valeur réaliste et plante le décor de ce que l’on imagine être la vie d’ouvrier. Plusieurs éléments sont symboliques. Le paquet de reconnaissance du mont-de-piété implique le manque d’argent. Nous pouvons noter l’ironie du narrateur par le choix de la couleur : rose tendre. L’expression soulignée en orange implique que le manque d’argent du couple les forcera à l’abandonner.
“ Le ménage vécut dans l'enchantement de sa nouvelle demeure. Le lit d'Etienne occupait le cabinet, où l'on pouvait encore installer une autre couchette d'enfant. La cuisine était grande comme la main et toute noire ; mais, en laissant la porte ouverte, on y voyait assez clair. “ (Chapitre IV page 147) Après avoir vécu à l'hôtel Boncoeur, cet appartement ravit Gervaise car elle est tranquille, ses voisins sont charmants et son ménage va bien.
“ Les boiseries et les carreaux de la vitrine, qu’on oubliait de laver, restaient du haut en bas éclaboussés par la crotte des voitures. “
“ L’humidité des linges séchant au plafond avait