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420 mots 2 pages
Dès le début du 18ème siècle, ce dérivé savant de " naturel avait désigné le système symbolique, et notamment mythologique d'interprétation des phénomènes de la nature. Vers le milieu du siècle, le terme naturalisme s'emploie pour dénommer les théories excluant toute causalité surnaturelle. Au 18ème siècle, le mot s'emploie aussi en science pour désigner le caractère naturel de quelque chose, d'un phénomène. Peu à peu, ce terme tombe en désuétude jusqu'en 1857 où la Revue Moderne publie un texte du critique d'art Castagnary qualifiant la peinture de Courbet de naturaliste ; le sens en est ici : peintre traitant de la nature avec réalisme.
Conclusion : La littérature naturaliste est une littérature de synthèse du type balzacien et de l'anti-héros flaubertien ce qui donne des personnages vidés d'individualité. La prépondérance de Zola dans le milieu naturaliste est indiscutable et le débat se catalysera d'ailleurs essentiellement autour de lui. L'école naturaliste est le plus souvent appelé e école de Médan du nom de la maison appartenant à Zola où les écrivains naturalistes comme Huysmans et Maupassant avaient l'habitude de se réunir. En dehors de l'œuvre zolienne, le naturalisme a donné peu d'œuvres majeures.

Avec la publication de La cuestión palpitante, série d’articles avec lesquels elle introduisit le naturalisme en Espagne, Emilia Pardo Bazán fut très critiquée par ses contemporains. Cette rupture par rapport à la norme sociale, vers laquelle ni son statut ni son sexe n’auraient dû la mener, fut accompagnée d’une autre rupture : celle d’avec les conventions littéraires. En effet, dans de nombreux récits courts, le milieu rural est dépeint sans aucune idéalisation mais est au contraire le théâtre de nombreux crimes. Pour Emilia Pardo Bazán, la cruauté ne fut pas simplement un moyen de s’imposer dans un monde littéraire masculin mais aussi un formidable outil pour dénoncer l’ignorance, la cupidité d’une société viciée.

Le terme «

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