D’arjun appadurai ; après le colonialisme, les conséquences culturelles de la globalisation (2001).
Biographie de l’auteur : Arjun APPADURAI est né en 1949 à Bombay en Inde. Il fait ses études en Angleterre puis aux Etats Unis où il s’installe définitivement. APPADURAI est sociologue et anthropologue qui étudie la modernité et la mondialisation. Il était professeur à l’université de Chicago où il a fait ses recherches sur les différentes réappropriations culturelles dans la mondialisation. Il est cofondateur avec sa femme Carol Breckenridg, qui est historienne, de la revue « Public Culture ». Il anime le projet « Cultural Studies » qui a pour objectif de rendre leurs places aux cultures dominées. Il dirige aussi le Cultural Communities Institute. APPADURAI est auteur de nombreuses publications telles que « Géograhie de la colère, la violence à l’âge de la globalisation » ; « Où ils vont les voleurs, entier du XXème siècle » et « Après le colonialisme, les conséquences culturelles de la mondialisation ». Ce dernier étant sujet de la présente analyse est traduit de l’Anglais vers le Français par Françoise Bouillot en 2001. Son titre original est Modernity at Large : Cultural Dimentions of Gloglasation initialement publié en 1996.
Dans son ouvrage APPADURAI émet l’hypothèse unissant la globalisation et la culture. C’est l’hypothèse des flux ou modèle des réseaux. C’est une hypothèse d’un changement radical « d’une rupture générale » dans la construction de nouveaux territoires, de nouvelles identités culturelles à partir des mouvements de fluxes migratoires qui sont motivés par le Capitalisme et véhiculés par les médias électroniques écrites et audiovisuelles. APPADURAI évoque donc l’importance de ces deux éléments de la mondialisation : les fluxes et les médias sur la construction d’identités mixtes, complexes et transnationales. Il insiste sur l’impact des médias sur la fabrication de l’imaginaire collectif des immigrés à partir de leur