I Op Ration Barkhane
- appuyer les forces armées des pays partenaires de la BSS dans leurs actions de lutte contre les groupes armés terroristes ;
- contribuer à empêcher la reconstitution de sanctuaires terroristes dans la région.
Une occupation du terrain via trois points d’appui permanents et des bases avancées temporaires, des actions coups de poing, des missions de harcèlement et de contrôle de zone, des objectifs de renseignement et une action dans la troisième dimension avec les frappes aériennes : Barkhane ne pourrait pas se concevoir sans cette dimension interarmées, qui démultiplie son efficacité opérationnelle. Le but est d’être performant dans la durée. Les forces françaises doivent suffisamment affaiblir les GAT pour stabiliser la BSS et ainsi aider les Etats dans leur mission de sécurisation de leur territoire. En parallèle, les détachements d’appui et de liaison opérationnelle apportent leur aide aux forces armées maliennes et à la Minusma. << Pour Barkhane, il est important d’alterner trois types de mission, commente le général de division Jean-Pierre Palasset, commandant de la force. Sur les zones de flux de circulation terroriste, nous réalisons des actions de type coup de poing : nous devons, en quelques heures, amener les bonnes capacités au bon endroit et au bon
moment. Le deuxième type de mission consiste à harceler en permanence les GAT là où ils sont, notamment dans le Nord-Mali, au cœur du massif du Tigharghar. Ces deux premiers types d’actions sont menés sur des zones dangereuses. Enfin, nous menons avec nos partenaires, que ce soit la
Minusma ou les forces armées locales, un troisième genre de mission consistant à développer avec eux un partenariat élargi afin qu’ils puissent être les acteurs principaux dans le cadre de la problématique terroriste sur ce territoire sahélo-saharien. >>
Les zones frontalières sont au cœur de la planification opérationnelle conjointe entre les pays du G5
Sahel et