J'accuse emile zola
La révélation de ce scandale, dans « J'Accuse…! », un article d’Émile Zola en 1898, provoque une succession de crises politiques et sociales uniques en France. Elle divise profondément et durablement les Français en deux camps opposés, dreyfusards et antidreyfusards. Cette affaire est le symbole moderne et universel de l’inégalité au nom de la raison d'État. Enfin, elle suscite de très violentes polémiques nationalistes et antisémites diffusées par une presse influente.
Ce passage est la conclusion de son célèbre article et il est précédé d'une argumentation détaillé. Le passage à étudier est en quelque sorte une synthèse de toute sa lettre.
Premièrement, le ton catégorique du texte :
Zola use fréquemment de verbes d’action , d’expressions disant la certitude ou la détermination : « je n’ignore pas… » ; « c’est volontairement que je m’expose » ; « je n’ai qu’une passion… » ; « j’attends » ; « l’acte que j’accomplis ici…. » ; etc… L’omniprésence de la première personne dans ces expressions, confirme cette idée. L‘anaphore « J’accuse », répétée huit fois, prouve son engagement personnel. Zola veut faire sentir au lecteur qu’il est en désaccord avec la prise de décision des juges Deuxièmement, le style emphatique grâce a l’utilisation de l’hyperbole
L’hyperbole est une exagération de l’expression , « explosion de la vérité » au lieu de la révélation de la vérité. L’usage de l’hyperbole ajoute à la solennité dans cette déclaration de guerre à l’injustice : « une campagne abominable », « protestation enflammée » Troisièmement, les procédés du ton polémique :
Le choix d’un vocabulaire agressif et injurieux pour les personnes qu‘il désigne coupables. Zola ne