« J’appelle un livre manqué celui qui laisse intact le lecteur » andré gide
Les livres n'ont pas toujours existé. Ces derniers ne se sont répandus que vers le 9ème et le 10ème siècle, c'est à dire relativement tard. De nos jours, la lecture est une occupation très convoitée par les hommes et celle-ci les influence parfois dans leur vie. De la grande littérature des siècles derniers aux livres actuels, ces derniers sont estimés réussis ou non par les lecteurs. André Gide, quant à lui, affirme qu’un livre réussi, est un livre qui nous touche et donc qui ne nous laisse pas insensible. Pour cet auteur, un livre ne doit pas nous laisser indifférent, après sa lecture, il doit nous apprendre quelque chose sur la vie. Il doit nous inciter à nous poser des questions, à nous faire réfléchir. Un livre doit aussi avoir le pouvoir de nous faire rêver. De ce fait, André Gide distingue une œuvre dont on va se souvenir pendant longtemps de celle qu’on oubliera directement après l’avoir lue. Ainsi, nous allons tenter en premier lieu de comprendre de quelle manière un livre peut ne pas nous laisser « intact ». Dans un deuxième temps, nous nous demanderons si l’opinion d’André Gide s’applique réellement à tous les cas. En effet, un livre doit-il forcément nous toucher ?
Dans un premier temps, nous allons essayer de comprendre comment un livre peut nous toucher. D’après André Gide, si un livre est réussi, nous subissons une influence. Un livre doit nous apporter quelque chose et ne pas seulement se résumer à un moment de loisir. En effet, un livre réussi ne se lit pas rapidement pour nous distraire. Ce dernier, pour être considéré comme réussi, ne doit pas être oublié du jour au lendemain par le lecteur. A partir du moment où nous nous souvenons d’un livre, il ne nous laisse pas « intact », et nous pouvons dire qu’il nous a donc marqués. Un livre réussi doit nous transformer un minimum, nous influencer et nous faire évoluer dans les idées que nous avons sur les