C'est un extrait de l'Assommoir d' Émile Zola (1840-1902), Il est l’un des auteurs les plus reconnus et les plus célèbres du XIXème siècle. C'est un écrivain naturaliste et essayiste , Zola est considéré comme le chef de fil du mouvement naturaliste, dont il inventa lui-même le nom à partir de 1865. il a écrit Germinal en 1885. Zola s’intéresse aux pauvres. Dans l’Assommoir, Zola penche sur l’univers d'une famille ouvrière puisque l’héroïne, Gervaise, est la femme d’un ouvrier. Il cherche à montrer la misère dans laquelle vivent ces familles, leurs conditions de vie. Cette dernière partie de L’Assommoir est consacrer a la déchéance de Gervaise, une blanchisseuse, qui fait partis du prolétariat abandonnée de tous, et qui va sombré dans alcoolisme, nous somme vers la fin du livre. nous allons répondre a la problématique: Comment Zola nous montre la déchéance de Gervaise?
Nous allons commencer par analyser la progression du recit en montrant comment elle met en valeur la déchéance croissante de Gervaise, puis nous allons montrer comment le recit souligne l'horreur de cette déchéance et de cette mort , et nous allons terminer par expliquer en quoi la déchéance et la mort de Gervaise symbolise le drame de la misère social et humaine

I-Une déchéance croissante
1) La misrère

Dans cet extrait, Zola utilise le champ lexical de la misère « Mourait un peu de faim tous le jours » l.3, « on la chargeai des sales commissions » l.5, « Elle habitait la niche du père Bru » l.13. On peut voir une gradation dans la déchéance avec des verbes de plus en plus violents « Elle dégringolait plus bas » l.2, « acceptait les dernière avanies » l.2; « Elle claquait du bec » l.14; Elle creva d'avachissement » l.25 A la fin, le mot " misère " est employé par le narrateur " elle s'en allait de misère " ce terme appelle les pluriels " ordures » et " fatigues " , c'est aussi une accumulation des misères absolues. Zola utilise de nombreux connecteur logique comme « ainsi», « encore