L'athéisme, la mort et toute une hypocrisie.
Tout simplement parce que cela a été inculqué aux enfants par leurs parents au même titre que les chérubins d'aujourd'hui n'ont point eu de mal à croire au Père-Noël.
Tout comme le 24 décembre à minuit, le Père-Noël promet un cadeau aux enfants sages et le ciel, lui, promet aux hommes un paradis après leur mort s'ils avaient été d'honnêtes bigots.
Le 1er ne menace point les uns d'une punition s'ils venaient à être faillible alors que le 2ème les maudira en les envoyant dans un enfer de flammes où ils brûleront pour l'éternité.
Dieu s'engage à offrir aux meilleurs une vie sans fin dans un au-delà dit mille fois supérieure au monde dans lequel ils auront évolué et vice-versa dans le cas contraire.
Si la majorité des humains trouvent leur vie déplaisante et désespérante, ils n'auront aucun mal à se laisser berner par une idée qui leurs ferait espérer quelque chose de meilleure après, comme si la vie terrestre n'était qu'une illusion ou une épreuve où ils devront être forts afin de pouvoir gagner les faveurs de leur dieu et ainsi accéder à l'eden.
Pour l'athée, lorsque l'individu meurt, son corps dépérit avec, il n'y a pas d'ectoplasme ou d'âme qui s'échapperait de son enveloppe charnelle pour se présenter devant une entité céleste qui jugerait de son devenir dans une dimension surnaturelle.
Mon athéisme ne conçoit pas que l'on puisse séparer le corps de l'esprit comme l'envisage pratiquement toutes les spiritualités de la terre. Je ne peux envisager qu'il y ait une vie après le trépas tout comme je ne peux admettre qu'un spectre habite ma chair.
Pour considérer une condition posthume, faut-il lui reconnaitre le caractère impérissable ?
Si oui, est-ce que ceux qui l'espèrent comprennent réellement ce que peut-être l'éternité ou n'est-ce qu'une vague idée relative à la quête du graal et qui n'est de l'ordre que d'un fantasme inhérent au culte de la jeunesse éternelle, de la fontaine de