INTRODUCTION Le mot audit a pour ancêtre en France le commissariat aux comptes institué par la loi du 24 juillet 1867. Le commissaire aux comptes avait pour rôle la vérification des comptes. On parlera de révision des comptes avant de lui préférer le terme d’audit qui a une connotation plus valorisante. Comme le dirait Elisabeth Bertin dans son ouvrage « audit interne», le terme audit a connu progressivement un élargissement à la fois horizontal et vertical en raison de l’image de rigueur qu’il véhicule, des risques qu’il parvient à identifier, des politiques et des plans qu’il doit accompagner des économies qu’il permet de réaliser, de l’instabilité de l’environnement, de la complexité des paramètres de gestion et de contrôle qu’il doit maîtriser. Ce sont toutes ces vertus associés au mot audit qui ont fortement contribué à son développement et à sa généralisation créant ainsi un véritable marché d’audit et des théories relatives à ce marché. Il existe deux sortes d’audit : l’audit interne et l’audit externe. C’est dans ce contexte que nous allons définir ces deux concepts, faire une comparaison de ces derniers puis une étude comparative des normes qui les régissent. 1. GENERALITES SUR L’AUDIT 2.1. Définition L'audit est une activité de contrôle et de conseil qui consiste en une expertise par un agent compétent et impartial et un jugement sur l'organisation, la procédure, ou une opération quelconque de l'entité.
L'audit est surtout un outil d'amélioration continue, car il permet de faire le point sur l'existant (état des lieux) afin d'en dégager les points faibles et/ou non conformes (suivant les référentiels d'audit). Cela, afin de mener par la suite les actions adéquates qui permettront de corriger les écarts et dysfonctionnements constatés. 2.2. Historique Audit (anglicisme que l'on peut remplacer par contrôle, vérification, expertise, etc.) vient du verbe latin audire, écouter. Les Romains employaient ce terme pour désigner