I. Les ravages de la guerre et de la destructionDestructions matérielles (champs lexicaux : ruine, deuil...)Passage du paradis au néant : la première strophe décrit Chio comme une île idéale (anaphore de « Chio » suivie d'expressions montrant le bonheur et l'opulence qui régnaient sur Chio). La deuxième strophe marque la rupture et le résultat de la guerre : « Tout est désert »Les conséquences affectives : Solitude et détresse de l’enfant rescapé et abandonné. Conditions pitoyable (vaincu « tête humiliée »)Soumission, passivitéChamps lexical du chagrin : larmes, pleurent, chagrinsPitié du narrateur : passage du récit au dialogue. Interjection, interrogation : sollicitude, consolation.Attitude protectrice et réconfortante (anaphore « veux-tu ») II. Images de la paix, du bonheur et de l’innocenceContrepoint du malheurOpposition passé/présent et présent/futur : - Un passé lumineux - Présent cf. image de l’aubépine échappée du désastre (Vision angélique de l’enfant) - Futur consolateur Paix bonheur innocence / enfant / nature heureuse et pacifique Éléments poétiques de la nature mystérieuse et mythologique. Fleurs, fruits, oiseaux (cf. exotisme)III. Vers la clef symbolique du texteAlternance des images de destructions du bonheur - Destructions et deuil dominent dans les 2 premières strophes - Équilibre avec joie des strophes 3 et 4 - Domination d’une évocation heureuse dans 5 et 6 (destruction exprimée 2 fois seulement)=> Évolution vers une évocation consolatrice. Mais le fait que l’enfant ne réponde pas => remèdes insuffisants ? Inadaptés ?Cela prépare la réponse de l’enfant : « Je veux de la poudre et des balles » : l'enfant veut la vengeance et le combatParadoxe : la consolation tend à atténuer le contexte tragique qui n’en revient qu’avec plus de force à la fin du texte.Caractère farouche et déterminé de la réplique du dernier vers. Chute de l’enfant => Destruction non seulement matérielle mais aussi de