L’Europe et la crise

Le choc et l’enlisement

L’Union européenne à été fortement frappé par la crise de 2008 et se retrouve aujourd’hui à la traine de la reprise mondiale.
Alors que les pays émergents et notamment les pays asiatiques ont bien résisté à la crise, l’Union Européenne est confronté à de nombreuses difficultés : • Elle contribue peu à la croissance du PIB mondial : son PIB à connu une évolution de 17% entre 2000 et 2010 contre 120 % pour l’Asie en développement. • Augmentation du chômage (sauf pour l’Allemagne) • Scénario d’une déflation : croissance des prix très faible ce qui incite les agents à retarder leurs achats, déprime la demande et augmente le poids des dettes contractées. • Explosion des déficits et des dettes publiques malgré le dispositif de soutien mutuel mis en place par les pays membres.

Des économies européennes divergentes

Lacunes du dispositif de coordination des politiques économiques au niveau communautaire : • Règles communes incomplètes : pas de coordination des politiques économiques dans la zone euro à part pour les règles de stabilité et de croissance qui limitent le déficit budgétaire à 3% du PIB. • Ecarts de compétitivité : certains pays ont laissé le cout du travail dériver depuis l’entrée dans l’euro. L’Allemagne s’est par exemple illustrer dans une politique de déflation salariale entre 2002 et 2007. • Une zone monétaire à plusieurs vitesses : rythmes d’inflation différents dans un même espace monétaire. Pays à inflation lente : Allemagne, France Pays à inflation rapide : Espagne, Irlande pour lesquels des taux d’intérêt très faibles ont entrainé un boom de la consommation et une bulle immobilière (notamment pour l’Irlande) • Des structures économiques et démographiques différentes : Il est difficile de coordonner les politiques économiques des états membres étant donné qu’ils ont tous leurs points forts et leurs points faibles.

Une union à solidarité limitée