L'exipit de l'etranger de camus
Problématique : - En quoi ce monologue final est-il tragique ? - Comment Camus met-il en scène la fin tragique de Meursault ?
Situation de l'extrait : Après l'annonce du verdict, Meursault, dans le couloir de la mort reçoit la visite d'un aumônier dans sa cellule qui tente de le réconforter et de lui faire accepter Dieu et le repentance. Mais ses paroles de douceur et d'espoir mettent Meursault hors de lui. Après une longue et terrible révolte, Meursault a une révélation qui lui permet enfin de trouver le bonheur.
I. Un monologue tragique
A. La rigueur de la conversation construction en deux partie, très nettement séparées dans l'extrait : « alors... » et « lui parti, j'ai retrouvé mon calme » = présence de l'aumônier/ départ de l'aumônier => révolte à la paix. Le tragique : solitude du héros, face à l'aumônier qui représente « tous les autres ». A la fois dans le DIL et dans le monologue intérieur. Mention de la mort, du destin. Martèle sans arrêt le « je » de la partie 1.
B. La catharsis qui permet au personnage de découvrir qui il est la révolte intérieure : « crier à plein gosier », « déversais sur lui tout le fond de mon coeur », « bondissements mêlés de joie et de colère », « j'étouffais en criant ceci ». Véritable purgation des passions. Voir la réaction du prêtre : « les yeux plein de larmes ». la preuve : le second moment de l'extrait correspondant à un calme, une forme de dépassement de soi-même, ou encore l'accès du sublime : « j'ai retrouvé le calme », « épuisé », « merveilleuse paix », « pour la première fois depuis longtemps », etc...
C. Vers la nécessaire acceptation de soi - Première partie, montre déjà cette affirmation de soi dans la violence : « moi, j'avais l'air », « mais j'étais sur de moi », « oui, je n'avais que cela », etc... On