L'influence de l'académie sur l'architecture parisienne entre 1850 et 1914 .
En peinture, l'académisme modèle les corps, et surtout les sujets des oeuvres, sous l'influence de l'Académie des Beaux-arts. Le beau goût, par opposition au mauvais (ou petit goût), englobe les sujet historiques, bibliques antique ou mythologique; l'héroïsme, en fait. Les scènes du quotidiens, du peuple, les natures mortes et les paysages sont bannis, mauvais goût etc...
Comment, en architecture, ces contraintes se manifeste-t'elle, et comment ces obligations vont-elles transformer la face de Paris entre 1850 et 1914?
« Les amants avaient l'amour du nouveau Paris. Ils couraient la ville en voiture, faisant un détour pour passer par certains boulevards qu'ils aimaient d'une tendresse personnelle. Les maisons, hautes, à grandes portes sculptées, chargées de balcons, où luisaient en grandes lettres d'or des noms, des enseignes, des raisons sociales, les ravissaient. » Émile Zola 'La curée' 1872
Baudelaire déplore dans ses Tableaux parisiens: « le vieux paris n'est plus; la forme d'une ville/change plus vite, hélas, que le coeur d'un mortel. »
D'autres comme Emile de Labédolière, dans le nouveau Paris, exultent. « De 1850 à 1860, Paris a pris une physionomie toute nouvelle. Paris est transfiguré; les gothiques masures de nos pères sont tombée sous le marteau des démolisseurs. Les vieilles rues étroites ont fait place à de larges artères qu'inonde le soleil. »
Georges Haussmann, préfet de la seine de 1853 à 1870, est l'âme de cette restructuration. Il trace de nouvelles rues, plus larges, mieux éclairées que celles bâties par l'illustre Louis XIV ou Henri IV. En 1852 est décrété un entretien régulier des façades parisiennes. De nouvelles règles apparaissent sur la taille et le gabarit des immeubles en 1882 marqueront la rupture avec l'esthétique Haussmannienne. Comme en peinture, l'académisme