L'affaiblissement des rapports traditionnels de la famille
Les rapports traditionnels d’autorité s’expriment par le pouvoir du père, le « chef de famille ». Ainsi, au début de l’histoire de l’humanité, c’était l’homme qui s’occupait exclusivement du « travail social productif » (document 1). La femme, elle, en était exclue, et devait se borner à effectuer le « travail privé domestique » (document 1). C’est pourquoi l’homme était au centre des rapports traditionnels d’autorité. De plus, en 1804, dans le code civil, la femme était « considérée comme juridiquement inférieure à l’homme » (document 2). Pourtant, dès le XXème siècle, la femme se voit administrer plusieurs avantages : en 1970, la famille française n’a juridiquement plus de « chef de famille » sauf exceptions. Par ailleurs, en 1985, la notion de « chef de famille » a entièrement disparu du droit fiscal. Ce phénomène d’émancipation de la femme est principalement dû à sa participation plus active dans la société : ainsi, en 1907, elle est autorisée à disposer de son salaire propre, et en 1965, elle obtient le droit de travailler sans l’accord de son mari. Plus
quotidiennement, le problème de pouvoir dans les familles est lié à la manière dont le pouvoir est exercé dans le couple. Ainsi, le modèle traditionnel qui place la femme, subordonnée à