L'albatros
C. Baudelaire (1821-1867) était fils unique (et malhereux) de François Baudelaire et de Caroline Archenbaut.Defayis. Il vécut à Neuilly dans une Maison qu'on poème des ''Fleurs du mal'' (a857) évoqué avec nostalgie: ''Je n'ai pas oublié, viosine de la ville,/ Notre blanche maiso, petite mais tranquille.''
Devenue veuve, sa mère se remaria avec le futur général Aupick, qui mit un terme a ce ,,vert paradis des amours enfantines''. Élève brilliant en lettres a Louis-le-Grand de 1832 a 1839, Baudelaire était egalement dissipe et espiègle: ,,coups, batailles avec les professeurs et les camarades, lourdes mélancolies''. Renvoye de Louis-de-Grand en 1839, il fut pourtant reçu la même année au baccaleureat et s'inscrivit a la faculte de droit. Le jeune bachalier s'engagea dans une ,,vie libre'' et participa a pleusieurs salons d'art. Mais Baudelaire ne connut la renommee qu'en 1861 grace a la deuxieme edition des ,,Fleurs du mal''. Avec ce beau volume de cent poemes, il s'imposa au grand public et devint l'un des chefs de fille des modernes. Il est convaincu que l'âme est separée entre Dieu et Satan, entre ,,spleen et ideal'', ou comme dirait Freud entre ,,Eros et Thanatos''.
Le rôle de la poésie, a ses yeux, est de faire correspondre, par la vertu du verbe et de la rhétorique, tout ce qui semble séparé, éloigné, different. Nourri des ancienes comme des modernes, Baudelaire reste attaché à une tradition classique qu'il perpetue en ecrivant des poemes a formes fixes, dont certains sont parmi les plus harmonieux de la langue francaise. C'est le cas notamment des poemes ,,Parfum exotique'', ,,L'albatros'' ou encore ,,L'invitation au voyage''. Veritable maitre, il traduisit notamment des les ouvres de Poe (1809-1849) et les fit connaitre au grand public. Il considere le beau comme l'alliance du beau et du passager et il l'explique dans ,,Le Peintre de la vie moderne'', (1863). Veritable orchestre des sensations (synesthesis), ses ,,Petits poemes en