Un grand nombre de thème a été exploité en littérature pendant le vingtième siècle, si certains ont été mis de l’avant au cours de certains courants, le thème de l’amour a été utilisé à toutes les sauces. Si bien que dans des textes d’auteurs tels que Frédéric Beigbeder et Sartre, qui se sont affichés dans des courants littéraires différents, on retrouve des similitudes dans la présentation d’une image négative de l’amour. Dans L’Amour Dure Trois Ans et Huis Clos, l’amour crée la souffrance, les personnages sont infidèles et autrui conduit l’amour à l’échec.

Tout d’abord, dans les deux œuvres, les auteurs présentent l’amour comme une source de souffrance chez les personnages. C’est d’ailleurs à travers cela qu’ils exposent une image négative de l’amour, car la souffrance semble l’emporter sur le bonheur des amoureux. Ainsi, dans la pièce Huis Clos, la femme de Garcin souffre psychologiquement des agissements de son mari. Malgré le fait qu’elle l’admire, il est odieux à son endroit et il semble n’avoir aucune considération pour elle. On le comprend dans la citation suivante alors que Garcin explique aux autres personnages ce qu’il lui a fait endurer :
«GARCIN : […] Je rentrais saoul comme un cochon, je sentais le vin et la femme. Elle m’avait attendu toute la nuit; elle ne pleurait pas. Pas un mot de reproche, naturellement. Ses yeux, seulement. Ses grands yeux. Je ne regrette rien. Je paierai, mais je ne regrette rien. […]
INÈS, presque doucement : Pourquoi l’avez-vous fait souffrir ?
GARCIN : Parce que c’était facile. Il suffisait d’un mot pour la faire changer de couleur; c’était une sensitive. » (Huis Clos p. 53)
À l’évidence, Garcin lui fait subir les pires humiliations dans le but qu’elle réagisse, mais elle se contente de tout garder à l’intérieur, de souffrir en silence. On peu conclure, de la façon dont il parle de ses yeux, que c’est là où il voyait toute la souffrance ressentie par celle-ci. Or, si Sartre renvoie une image négative de l’amour