L'antiquité est-elle l'enfance de l'humanité ?

L'antiquité se démarque de la préhistoire, avec la naissance de la philosophie, grâce à la volonté de démarquer le propre de l'homme, notamment en le différenciant des animaux – Comme Aristote le démontre dans La Politique par exemple. Il existait cependant des prémices de la considération humaine et entière dans la préhistoire, notamment avec l'apparition de traits communs dans la représentation de l'homme dans l'art rupestre, et donc d'une certaine acceptation de caractéristiques, au moins physique, communes à plusieurs individus. Il est également nécessaire de préciser le poids de l'héritage antique, dans notre vision contemporaine, n'est elle pas d'une certaine façon tronquée ? Avons nous choisi la bonne conception de l'humanité ? De là se pose donc la définition de l'humanité, et la caractérisation de celle ci, et son rapport à la vision antique. D'un simple regard biologique, à la rupture antique avec l'apparition de l'humanité comme ensemble de valeurs spécifiques à l'être humain, notamment la considération des sentiments, pour arriver l'étude des « humanités » de la France contemporaine par exemple, il est légitimer de s'interroger sur le véritable héritage antique, au travers de sa rupture – a dimension morale – avec la préhistoire, et donc sur son poids dans la vision anthropologique actuelle, qui tends à définir l'humanité en n'oubliant aucune caractéristique spécifique à l'être humain. De la sorte, l'antiquité est elle vraiment l'enfance de l'Humanité ? Tout d'abord, l'antiquité est-elle l'éveil de la considération de l'unité de l'humanité ? Mais n'est elle pas pas inscrite dans une certaine continuité pour autant, au travers de la définition de l'évolution ? De la sorte, concernant la vision contemporaine de l'humanité, faut il envisager un retour aux sources