L'apologie de socrate
Accusé par Mélètos, Anytos et Lycon, Socrate doit paraitre devant le tribunal athénien. En tous, il y a trois chefs d'accusation qui pèsent contre Socrate : qu’il ne croit pas aux dieux de l’État, qu’il introduit de nouvelles divinités et qu’il corrompt la jeunesse athénienne. La sentence exigée par ses accusateurs est la mort et on lui laisse un jour pour démentir tous les préjugés que les gens ont envers lui depuis des années et de les persuader que les accusations qu’on lui porte sont toutes billevesées. Finalement, il a été condamné à la mort, car il ne voulait pas de l’exil et il ne pourrait pas une payer amende malgré que ces amis lui proposent de l’aide.
Pour Socrate, la philosophie c’est plus qu’une réflexion sur tout ce qui nous entoure. Pour lui c’est une mission sacrée de montrer aux gens en procédant à leur examen qu’ils sont dans le tort et ainsi les inciter à la vertu, la disposition à faire le bien. En effet, il dit que : « le dieu qui m’a prescrit cette tâche par des oracles, par des songes et par tous les moyens dont un dieu quelconque peut user pour assigner à un homme une mission à remplir ». Et qu’il compte bien remplir son rôle tant et aussi longtemps qu’il aura un souffle de vie. D’ailleurs, il pense que la philosophie c’est de tout simplement dire la vérité et ceci sert les véritables intérêts d’Athéniens, c'est-à-dire, rendre des services en faisant le moral aux gens qui se croient être sage et en montrant aux riches que la vertu est la plus grande des richesses malgré ses prestiges. C’est toute sa fierté, les bons exemples et les bonnes leçons qu’il donne aux gens sans rien demander en contrepartie contrairement à d’autres qui les font payer.
Pour Socrate la mort n’est pas la fin de tout, mais c’est le commencement d’une nouvelle aventure. Il se voit comme un soldat qui combat le mal dans la société