L'architecture institutionnelle du traité de lisbonne
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Depuis sa création après la seconde guerre mondiale, l'Union européenne et ses institutions n'ont cessé d'évoluer avec le temps et les demandes exigées par de telles organisations. Aux origines, la création de la CECA (Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier) était signée entre 6 pays le 18 avril 1951, on parlait « d'Europe des 6 ». Le but de la création d'une Europe unie? La réelle nécessité d'une alliance entre les États, régler les conflits par la discussion plutôt que par l'affrontement. L'Europe est alors traumatisée par la guerre, elle a besoin de bases et d'institutions stables pour une reconstruction durable. Des premières organisations au dernier grand traité mis en place, le Traité de Lisbonne, l'Europe s'est sans cesse construite au fil et au regard de ses élargissements et des contextes d'actualités. Pour en arriver au Traité de Lisbonne, effectif en 2009, il faudra donc faire une description exhaustive des traités le précédant mais bien sûre partielle dans leurs actions qu'il serait ici hors sujet de décrire dans leur totalité. Que peut évoquer l'architecture institutionnelle du Traité de Lisbonne? Quelles sont les modifications apportées par celui-ci aux institutions? C'est ce que nous verrons dans une deuxième partie.
Après la création de la CECA, premier pas vers une coopération internationale entre les États d'Europe, on tente d'initier des alliances politiques et militaires au niveau international (Communauté politique en 1953, Communauté Européenne de la Défense en 1954), mais celles-ci sont très vite étouffées dans l'œuf. La signature du Traité de Rome, ou Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, en 1957 donne lieu à la création de la Communauté Économique Européenne ainsi que de la Communauté Européenne de l'Énergie Atomique. Ce traité est l'un des deux principaux, avec le Traité de Maastricht, fondamentaux des institutions européennes. Il définit les compétences exclusives ou partagées de l'Union, sujet sensible, vu les