L'argent peut tout, il permet tout, il donne tout (...) j'ai appris la grande leçon les hommes ne sont pas bons. c'est la force qui gouverne le monde, et ces petits rectangles de papier bruissant, voilà la forme moderne de la force.
La conquête du pouvoir, voilà quel est le rêve de toujours de la race humaine. Le but ultime de l’homme. Son nirvana, son 7è ciel. Depuis la nuit des temps, le pouvoir se situe au niveau de ceux qui ont la force. Que cette force soit militaire ou autre, peut importe.
Aujourd’hui cette force est représentée par l’argent. C’est à celui qui en a le plus que reviens le droit d’être au-dessus des autres, au-dessus du commun des mortels.
Celui qui gouverne, et que ce soit un pays ou une entreprise, une région ou une association, se doit d’être présentable, « sortable ». Il se doit d’être bien habillé, d’être bien entouré, d’avoir les relations, les contacts nécessaires. Et quoi d’autre que l’argent pour remplir de tels buts.
Dans l’œuvre de Marcel Pagnol, Topaze, instituteur aux valeurs morales pourtant bien affirmées, se retrouve malgré lui entraîné dans un cycle tortueux où se mêlent indifféremment argent sale et affaire illégales. Malgré que ses maîtres mots furent « Pauvreté n'est pas vice », « Il vaut mieux souffrir le mal que le faire », « L'oisiveté est la mère de tous les vices », « Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée » et « L'argent ne fait pas le bonheur » , Topaze se