Karl Marx dit : «De chacun selon ses capacités; à chacun selon ses besoins.» Une société capitaliste est-elle juste avec les besoins de l’homme? Je crois que non, puisque l’argent contraint l’homme dans plusieurs sphères de sa vie. En premier lieu, il est possible de voir que, pour certains individus, il peut être difficile de subvenir à leurs besoins primaires. En deuxième lieu, la réalisation de notre potentiel est restreinte par la chance à un individu de naitre dans un milieu pauvre.

Premièrement, dans la société capitaliste, une dépendance face à l’argent est envisageable chez certains individus, puisque c’est le bien nécessaire à toutes les habitudes primitives d’un humain. En effet, en prenant pour exemple l’activité qui nous coûte le moins cher : dormir. Cette activité montre l’individu dans sa facette la plus libre qu’elle soit. Or, celle-ci lui contraint très gravement dans cette société de consommation, car pour dormir dans un environnement urbain comme le notre, le lit est essentiel; dormir sur le sol rugueux du trottoir serait inconfortable à notre posture. De plus, il est possible de dire que ce « lit » ne soit que la base des besoins primitifs prédominants; nous pouvons la considérer comme une sous-étape d’une hiérarchie pyramidale des besoins d’un individu, car plus l’individu a des besoins élevés, plus il devra être en mesure de payer pour atteindre le haut de sa pyramide de besoins. Toutefois, l’individu ne peut sauter d’étapes. En effet, si nous montons le besoin d’une personne à un niveau plus élevé, soit d’acheter une maison, le lit demeure essentiel. Il s’en suit que cet individu devra posséder plus d’argent, car il doit payer les deux objets. Bref, un individu avec beaucoup de potentiel mais étant pauvre, il vivra une haine envers la société à ne pas lui permettre autre chose que survivre à ses besoins primitifs. Deuxièmement, le soutient financier familiale envers un individu joue un rôle crucial dans ses chances de réaliser son