Au début du vingtième siècle une décadence s'est frayé un passage, à pas sûrs, dans la vie artistique, sans qu'il y ait pourtant un abîme large entre les productions de l'art et l'intensité des réactions provoquées. Cela est dû à la coexistence d'oeuvres d'esprit et d'expression purement antagonistes, ce qui rend les classifications générales difficiles, voire irréalisables. Le passé et l'innovation artistiques s'opposeront continuellement jusqu'à la Première guerre mondiale.

Le cubisme constitue le point de départ de l’art moderne. C’est un mouvement d’art qui se caractérise par une négation complète de la notion classique de la beauté. Il ne s’attache pas au contenu au sens psychologique du terme, il est la réflexion sur la forme, la représentation et le processus créateur. Le visible est restitué sous une forme uniquement picturale qui renonce à la perspective, l’objet est vu simultanément sous toutes ses facettes. Cette révolution picturale se fait à partir de 2 peintres – Pablo Picasso et George Braque.

George Braque est l'un des principaux peintres et sculpteurs français du 20e siècle. Les peintures de Braque, de 1908 à 1913, ont commencé à refléter son nouvel intérêt pour la géométrie et la perspective simultanée. On peut trouver les traits typiques de cubisme dans la « Nature Morte au violon » de 1911 – formes géométriques juxtaposés, qui communiquent entre elles; l’importance de chaque forme; l’impression de mouvement et dynamique, des contrastes entre des endroits sombres et d’autres qui sont lumineux; le mélange entre art et réalité.

Fernand Léger est un autre peintre cubiste du 20e siècle. Il est l’un des premiers artistes qui expose publiquement des travaux d’orientation cubiste, même si on a parfois qualifié son style de « tubiste ». L'un de ses tableaux les plus connus, c'est « Les disques dans la ville » de 1920, où il présente un réseau d’orthogonales (? - orthogonal, e – adjectif – правоъгълен; може би трябва да добавиш ligne, за