L'art plastique
Mais il existe plusieurs paradoxes dans cette organisation. Le premier est que l’État entretient un art en fonction du marché et ceci est en contradiction avec ce que l’artiste revendique depuis toujours, à savoir sa liberté. Reprenons par exemple les propos de l’artiste Gerry Schum qui disait, lors d’une interview sur l’une de ces performances, que l’artiste italien Lucio Fontana créait toujours le même type d’œuvre, à savoir des toiles tailladées. Ce concept, qui met en avant la l’ouverture de l’espace de représentation fut un succès au sein du marché de l’art. On peut donc supposer que l’artiste a laissé de côté sa propre liberté de création pour rester dans un concept demandé par le marché de l’art. Le deuxième paradoxe est que l’État assure la divulgation de l’art qu'il prône, tout en rejetant les autres formes d'expression artistique. Il chercherait à instaurer un dialogue pédagogique entre les œuvres et le public et se trouve être le principal moyen de reconnaissance officiel de certaines œuvres d’art alors que ces dernières sont incomprises, rejetées ou parfois même ignorées du public. Enfin, un autre paradoxe a un lien