AXE 1/

Champs lexical de la de la mort :

"Mourrait, dégringolait, mort, ventre vide, os glacés, elle creva....."

A) Une mort lente

On s'en rend bien compte, les 25 premières lignes tournent autour de la mort lente de Gervaise.

Tout d'abord, je cite "elle mourait un peu de faim tous les jours" --> Imparfait de durée + d'habitude qui nous montre bien que tous les jours, Gervaise se rapproche de la fin. Puis effet renforcé par "La mort devait la prendre petit à petit, morceau par morceau" (personnification). On voit bien la mort venir ici, et Gervaise nous parait morte alors que non !

Il y'a aussi une part d'abandon et d'animalisation de Gervaise dans ce texte :

- Le froid : "Les os glacés" - La pauvreté : "Dès quelle possédait 4 sous", "La caisse des pauvres". - Saleté : "Quelque chose de dégoutant." , "On l'a découvrit déjà verte." - Animalisation : "Elle claquait du bec, la niche". Dans la 2e partie, elle aussi comparée à un objet quand le Père Bazouge vient pour l'emballer.
Le quartier ne sait rien sur sa mort, c'est le mystère, on ne sait pas de quoi elle crève. Et il est dit que les gens pariaient sur elle ("on avait parié qu'elle ne mangerait pas quelque chose de dégoutant").

AXE 2 / Le Père Bazouge

Ce texte se clôt sur l'arrivé d'un personnage, le Père Bazouge.
C'est lui qui est chargé du rôle de croque-mort.

A/ Quelques pensées philosophiques

"Tout le monde y passe", "les un après les autres".
Ce sont quelques paroles du Père Bazouge lancées lorsqu'il était occupé à "emballer" la pauvre défunte Gervaise. Donc quelques paroles qui viennent susciter quelques questions sur le rapport de l'être humain avec la mort.

B/ Mise en valeur de Gervaise !

La mort est donc venue à bout de Gervaise, elle paraissait pour l'instant tout à fait anonyme, et c'est à sa mort qu'elle est remise en valeur par le Père Bazouge.
Ce dernier fait preuve de tendresse et de consolation en tenant au discours direct quelques phrases