L'autodafé de candide
Autodafé: mot espagnol qui signifie décision, exécution d'une sentence.
Inquisition: tribunaux ecclésiastiques établis au Moyen Age pour lutter contre les hérésies.
Hérésie: Doctrine fausses condamné par l'Église catholique.
1er Novembre 1755: tremblement de terre de Lisbonne.
Introduction
Ce texte se situe au moment où, déçu par l'Europe, Candide décide de partir en Amérique avec Pangloss et font naufrage, puis atterrissent à Lisbonne où vient de se produire un tremblement de terre. Le chapitre est basé sur l'autodafé et ce texte dénonce de façon satyrique les procédés employés par l'inquisition. Les trois axes étudiés seront tout d'abord: Voltaire met en scène l'inquisition, puis les objectifs de la critique Voltairienne et pour finir les armes utilisées par Voltaire.
I- Voltaire met en scène l'Inquisition
La première phrase du chapitre 6 évoque un événement présenté dans le chapitre 5: le tremblement de terre de Lisbonne. Dès la ligne 1, la préposition « après » établit un lien avec ce qui a été dit au chapitre 5 et les conséquences qui vont en découler dans le chapitre 6. Le temps dominant est le plus-que-parfait ; ligne : « avait décrit », ligne 10: »avait saisit », ligne 3 « n'avait pas trouvé », ce temps établit un lien avec des actions antérieurs et rend crédibles les sanctions qui vont être les conséquences de ces actes. Dans la suite, les temps sont le passé simple décrivant des actions ponctuelles: ligne 13 « on vit », ligne 16 « furent », ligne 20 « on ornai », ligne 25 « ils n'achèvent » et des imparfaits propres à la description : ligne 22 « était », ligne 23 « n'avait », et enfin il est intéressant de noter les voies passives symbolisant que les personnages subissent la peine et sont donc victimes : ligne 16 « furent menés »; ligne 19 « furent revêtus », ligne 30 « furent brûlés ». C'est ainsi que pour faire le procès de l'Inquisition, Voltaire en partant d'un fait réel :