Question 32 : « L’autofinancement est-il toujours avantageux pour une entreprise ? »

Introduction

Les entreprises ont vocation à prendre part à la croissance et à la compétitivité » de l’économie d’où différentes stratégies d’investissement dans des perspectives de développement, de progrès et d’amélioration de leur performance. Ces stratégies conduisent les entreprises à chercher les sources de financement les plus adaptées tant internes qu’externes.
L’autofinancement représente le revenu résiduel de l’exercice restant à la disposition de l’entreprise après rémunération des associés ( CAF- dividendes) ; il est constitué de la partie de richesse retenue par l’entreprise pour elle-même comme ressource interne destinée à couvrir tout ou partie des besoins liés à l’activité notamment les investissement, les BFR , les remboursements des emprunts et les risques économiques. A noter qu’il s’accompagne dans bien des cas d’un recours à l’endettement et/ou l’actionnaire.
L’autofinancement est-il toujours avantageux ?
Après avoir décrit les objectifs de l’autofinancement, nous verrons quelles en sont les limites et contraintes.

I) Les objectifs de l’autofinancement

L’autofinancement est à analyser en regard de 3 objectifs essentiels :
- l’indépendance financière
- la maîtrise de l’activité à un niveau égal de rentabilité
- la croissance interne et/ou externe

1) l’indépendance financière
Celle-ci peut être mesurée de différentes manières :
- independance vis-à-vis des tiers prêteurs : RP/ Endettement global ; rapport permettant d’apprécier la solvabilité finales de l’entreprise
- independance vis-à-vis des actionnaires : réserves + report à nouveau + provisions a caractère de réserves/ apport des actionnaires + dettes structurelles
- indépendance vis a vis des tiers prêteurs et des actionnaires : autofinancement – (investissement + BFR + rbst dette structurelles), d’où l’impact de l’autofinancement sur l’objectif d’indépendance financière car de cet