L'automne
Premièrement, les ravages causés par l’automne sur la nature plonge Lamartine dans un profond deuil puisque de voir disparaître la vie et la lumière le rempli de tristesse. D’une part, l’automne amène une telle obscurité que Lamartine pense qu’il voit la lumière pour la dernière fois : «J’aime à revoir encore, pour la dernière fois, Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière, Perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois» (V. 6-8). Ce changement de saison affecte tellement Lamartine qu’il voit la vie du mauvais côté. D’autre part, Lamartine trouve que la nature n’a plus d’attraits et il pense qu’elle va mourir d’un jour à l’autre : «Oui, dans ces jours d’automne où la nature expire, À ses regards voilés je trouve plus d’attraits : C’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire, Des lèvres que la mort va fermer pour jamais.» (V. 9-12). Le pessimiste de Lamartine lui fait croire que la nature va mourir à tout jamais, mais c’est en fait sa tristesse qui brouille ses idées puisqu’on sait bien que la nature ne peut pas vraiment disparaître, elle se régénère continuellement. Le chagrin de l’auteur est tel qu’il oublie que c’est le courant normal de la vie le phénomène des saisons et que la nature va éventuellement se reconstruire. En résumé, Lamartine est affligé par l’automne à un point tel qu’il croit que la vie va quitter la nature en faisant abstraction