L'ecoute attentive
Introduction :
Quelle que soit votre prise de parole, qu’il s’agisse de raconter une histoire à un enfant, de discuter avec un voisin de pallier, de parler en réunion, de vous entretenir avec votre collaborateur, d’expliquer à votre médecin, de répondre à un entretien d’embauche ou de toute autre action communicative, vous parlez pour être entendu, écouté et compris. Nous devons d’abord nous faire entendre, c’est-à-dire de faire l’effort d’aller vers l’autre, faire parvenir jusqu’à ses oreilles et dans le meilleur état possible ce que nous avons à lui dire (entendre est une attitude passive). Il s’agit d’un acte purement technique et mécanique.
Dans un deuxième temps, nous devons susciter et maintenir son attention afin qu’il nous écoute (écouter est une attitude active). Obtenir sa participation. Pour y parvenir, d’autres moyens et éléments de savoir-faire devront être mis en œuvre pour l’inciter à cette écoute. C’est parce qu’il nous aura entendus, puis écoutés, que notre interlocuteur va nous comprendre. C’est la raison pour laquelle dans cette étape finale, nous devons nous préserver de toute distorsion, de toute interprétation qui ne collerait pas avec ce que nous voulons « faire passer ». être compris, c’est se donner les moyens de convaincre.
Quelles que soient les circonstances dans lesquelles vous vous trouvez, votre premier souci sera de vous faire entendre sans difficulté, il ne faut pas oublier que votre interlocuteur ou votre public n’aime pas les efforts, c’est-à-dire être obligé de tendre l’oreille, se demander si l’on a bien entendu ce que l’on a entendu, avoir du mal à saisir tous les mots, ce sont autant de barrières que vous dressez entre lui et vous. Si vous n’arrivez pas jusqu’à lui, il n’ y aura aucune raison pour que vous soyez écouté encore moins compris.
1- Le caractère déterminant de l’écoute pour l’efficacité de la communication :
Comment se comprendre… et s’entendre, si chacun parle de son côté,