L'electricité au sein de l'habitat
Guide normatif et règlementaire Les installations électriques sont responsables d’une part importante des incendies domestiques.
En effet, 1 incendie sur 4 est dû à une installation électrique défectueuse. L’Observatoire National de la Sécurité Electrique (ONSE) indique que, parmi les 16 millions de logements de plus de
30 ans en France, 46 % ne répondent plus aux règles de sécurité. Ce sont donc un peu plus de 7 millions de logements qui sont équipés d’installations électriques présentant des risques. Et 2,3 millions d’entre elles sont même considérées “particulièrement dangereuses”.
La vétusté à l’origine de nombreux accidents électriques
Les professionnels de la sécurité électrique considèrent qu’au bout de trente ans, même dans des conditions d’utilisation normales, une installation électrique présente très probablement des dangers liés à l’usure si aucune opération d’entretien n’a été effectuée depuis sa mise en place.
Ainsi, chaque année, ce sont au moins 300 000 installations électriques domestiques qui viennent s’ajouter à celles dont on considère qu’elles présentent des risques.
Les raisons de ces accidents sont multiples.
Parmi elles, citons :
- l’absence ou la défectuosité du réseau de terre,
- l’absence de protection contre les contacts indirects,
- l’usure du temps,
- les surcharges des circuits, des parties accessibles d’appareillage sous tension, etc…
A ce jour, pour la sécurité électrique des logements existants, aucun texte réglementaire n’oblige le maintien d'une installation existante en conformité avec les normes en vigueur.
Seule une circulaire, datant du 13 décembre 1982 concernant la sécurité des personnes en cas de travaux de réhabilitation, fait référence aux règles minimum à suivre pour la mise en sécurité des logements existants.
Pour les installations neuves, l’arrêté du 22 octobre 1969 précise que les dispositions des normes NF C