L'enigme de blanc manteaux incipit de parot
Le lecteur se plonge totalement dans l’intrigue, comme si il était réellement spectateur de cette scène étrange, dès la première lecture de ce passage. Le commentaire de cet incipit s’attachera à mettre en évidence l’effet de réel que produit ce texte au lecteur ainsi que l’atmosphère sinistre de ce passage qui permettra de dégager en dernier lieu, l’ambiance angoissante que peut avoir cet incipit.
Dans cet extrait, le lecteur est immédiatement surpris par l’effet de réel qu’il produit. Cette impression peut s’expliquer par plusieurs indications réelles évoquées dans le texte que le lecteur connait ce qui permet de transmettre un message à ce même lecteur. En effet comme les lieux sont véridiques, l’histoire doit l’être aussi. Nous remarquons comme exemple : « de la Courtille à la Villette » « a Bassignano en 1745 », « au Royal Dauphin ».
La seconde justification pourrait être la précision des passages descriptifs, nous pouvons voir beaucoup d’adjectifs qualificatifs, compléments du nom et participes passés qui nous donnent des renseignements supplémentaires ; par exemple : « Journée sombre », « cheval étique », « enveloppés de capes dont les pans noirs étaient à demi éclairés par la lueur d’un méchant falot », « sol détrempé », « lumière livide », « la croupe décharnée ». Toutes ces indications permettent aux lecteurs de mieux se représenter la scène, d’où l’effet de réel.
L’auteur a donc choisi de faire preuve d’une extrême précision, mais aussi de citer des lieux connus du lecteur, ce qui permet à ce dernier de s’imaginer la scène et même de s’y projeter.
Nous allons développer le fait qu’une atmosphère sinistre