L'erreur un outil pour ensigner
EDU 7490
L'erreur, un outil pour enseigner
Travail realisé par Alexandre Dan DRAGHICI
Jean-Pierre Astolfi, didacticien et professeur de sciences de l’éducation à l’Université de Rouen, s’interroge longuement sur le statut de l’erreur dans les apprentissages. Premier constat: l’erreur scolaire est plutôt source d’angoisse alors qu’en dehors de l’école (dans le domaine sportif par exemple) elle est davantage source de défi pour les jeunes. Le didacticien identifie ensuite les principaux types d’erreurs scolaires pour lesquelles il propose médiations et remédiations. Une manière de transformer l’erreur en tremplin afin de débloquer les démarches d’apprentissage.
Quel est le statut de l’erreur à l’école?
Pour Jean-Pierre Astolfi, l“aversion spontanée pour l’erreur, et le rejet didactique qui en résulte souvent, correspond d’abord à une certaine représentation de l’acte d’apprendre, représentation largement partagée par les enseignants, les parents et le sens commun.” Dans l’idée d’une acquisition naturelle des connaissances, les erreurs ne peuvent être considérées que comme des “ratés” de l’apprentissage. Symptôme d'une incompétence quelconque, l’erreur est alors synonyme de “faute” ou de “bogue” au sens informatique. ASTOLFI DISTINGUE DIFFÉRENTS TYPES D'ERREURS: Des erreurs relevant de la compréhension des consignes de travail données à la classe. Outre des problèmes de lexique, les verbes d'action souvent employés sont énigmatiques pour les élèves. Que signifie pour eux analyser, interpréter; expliquer etc… Astolfi propose une gamme d'exercices permettant aux élèves de décoder l'implicite des consignes. Par exemple il propose d'analyser quelques "pièges", de rechercher les rapports entre les exercices et les leçons qui précèdent, de distinguer ce qui est utile et essentiel dans un exercice, de choisir "la bonne question" ou de rédiger des consignes correspondant à une réponse donnée. Des erreurs