L'ethique et le moi
Le terme éthique est aujourd'hui couramment employé, ainsi il remplacerai le terme moral qui fait plus ou moins « peur » selon la pensée des individus. L'éthique, est la somme de règles de conduite et de valeurs au sein d'une société. Ces règles sont donc à respecter afin de vivre harmonieusement en collectivité. Ainsi, le moi, comme sujet, est inséparable de l'éthique car, celle-ci le guide dans sa vie. Mais, ce chemin tracé n'est pas sans risque. En effet la morale peut parfois régner en maître sur le moi, qui lui sera alors soumis. Cette relation de dominant/dominné nous invite à nous demander : L'éthique consiste-elle en une soumission du moi ? En effet, cette ligne de conduite n'est-elle pas transcendante au moi, au sens du sujet humain ? Ces valeurs ne lui sont-elles pas posées a priori ? Le moi n'est donc t-il pas soumis à l'éthique ? Néanmoins, l'éthique n'est-elle pas paradoxalement posée pas l'individu lui-même ? Le moi se poserait donc des règles, mais en a t-il réellement besoin ? Ainsi le moi serait libre de se prescrire des lois et donc de les transgresser. Les valeurs auraient donc pour origine le sujet humain. De ce fait, l'éthique serait liée à la vie en société. Mais l'homme a-t-il réellemnt besoin de vivre en communaté ? N'y a t-il pas des conflits sociaux qui poussraent l'homme à abandonner l'éthique ?
Il n'est pas facile de parler de la morale car, immédiatement des objections pleuvent. En effet, ne risque-ton pas en parlant d'une morale de privilégier un système de valeurs par rapport à un autre ? Mais cette volonté ne réside-t-elle pas dans la fin de vivre en accord avec la vie des autres, avec la vie au sens profond ? L'éthique soumettrait donc le sujet a vivre sous des règles qui lui prééxistes ; le moi ne serait pas libre de penser et d'agir comme il le désire. Lorsque nous arrivons au monde, la loi, c'est-à-dire l'expression de la pratique de la raison qui règle les