L'euro fort
Comme nous l’avons vu précédemment, l’euro fort pénalise nécessairement les exportations françaises et européennes. Cependant, la France, en raison de sa stratégie concernant ses exportations, est beaucoup plus handicapé que l’Allemagne lors d’une augmentation du taux de change.
1) Des exportations françaises centrées principalement sur l’union européenne
Comme cela a été évoqué par XXX, La France est le 5ème exportateur mondial, se plaçant juste derrière l’Allemagne avec 389 milliards d’euro en 2006. Cependant, le commerce extérieur français n’est pas performant. Par rapport à son PIB, la France exporte peu, en comparaison avec les autres pays d’Europe. En effet, les exportations de la France représentent 26,4% du PIB français, se situant ainsi en dessous de la moyenne européenne. En comparaison, les exportations de l’Allemagne représentent 47% de son PIB.
Cette faiblesse des exportations françaises ne peut pas seulement s’expliquer par un euro fort, puisque certains pays de la zone euro exportent plus que la France, en proportion du PIB.
62% de ses exportations ont pour destination l’union européenne. Les principaux partenaires commerciaux de la France sont l’Allemagne, avec 55,5 milliards d’euro d’exportations en 2009, l’Italie et L’Espagne. Le premier partenaire commercial de la France hors zone euro est le Royaume Uni avec seulement 24,5 milliards d’euro d’exportations. Puisque la France exporte majoritairement à l’intérieur de la zone euro, on ne peut pas dire que l’euro fort est le seul facteur qui explique la diminution des exportations. D’autres part, sur les 38% restant, il faut enlever les échanges intra-firme. Les exportations réellement touchées par la variation du taux de change ne représentent que le quart des exportations de la France.
L’euro fort ne pénalise pas la France pour les exportations faites au sein de l’union européenne. 3) La France, un manque de