L'homme et la couleuvre

1453 mots 6 pages
L’homme et la couleuvre – La Fontaine
I- FICHE SIGNALETIQUE
Le texte à étudier est une fable, une texte en vers du XIIe siècle, comportant une narration et une argumentation.
Malgré ses apparences il n’est pas d’une grande difficulté si l’on excepte la présence de quelques mots vieillis.

II - REACTION A CHAUD DU PROFESSEUR
La principale difficulté apparente du sujet réside dans le fait qu’il s’agisse d’un texte de La Fontaine plutôt long. On pouvait être d’autant plus déconcerté que, déjà en 1999, on avait proposé un texte poétique alors qu’on s’attendait plutôt à un texte en prose contemporain.
Il fallait analyser attentivement avant de vous "lancer" dans le traitement des questions. En effet, vous deviez bien distinguer les différents "animaux" intervenants et comprendre le point de vue qu'ils exposent.
Les thèmes abordés sont ceux du pouvoir et de la justice, des limites de la parole face à la force, sujet donc abordant la philosophie politique.

III - QUESTIONS (10 points)

1-Le champ lexical de la justice :
Aucun terme appartenant au champ lexical de la justice ne figure dans le discours de l’homme, rapporté au début de la fable. L’auteur au vers 9 emploie le mot " coupable ", mais l’expression qu’il emploie (" fût-il coupable ou non ") contient en germe un jugement sur la condamnation du serpent décidée par l’homme sans examen.

Le discours du serpent, lui, recourt plusieurs fois à ce lexique : " s’il fallait condamner " ; " Toi-même tu te fais ton procès " ; " ta justice, c’est ton utilité, ton plaisir, ton caprice… " ; " Selon ces lois, condamne-moi ". Dans ce discours, le serpent plaide sa cause, critiquant la " justice " exercée par l’Homme, assimilée au caprice et en retournant donc contre l’homme, la culpabilité arbitrairement décidée, au nom de laquelle celui-ci le condamne. L’invocation ultérieure du droit, dans la réplique de l’Homme, apparaît dès lors comme ayant peu de valeur : c’est le droit du plus fort.
Et la façon dont le

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