L'homme et le progrès

1262 mots 6 pages
D’un point de vue social, le progrès technique est significatif depuis 50 ans pour répondre aux besoins de l’humanité d’aller vers plus de bonheur. La question que l’assistance se pose est de savoir si ce progrès ne va pas trop vite et rend l’homme esclave du court terme dans une sorte de fuite en avant. On cite la fameuse maxime de Rabelais : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».
Certes, l’homme peut sembler se libérer mais on note quand même la suppression de métiers avec la mécanisation des systèmes. Il y a aussi un décalage entre ce progrès qui supprime et les nouveaux métiers créés par la suite. Le principal problème est que le progrès technique ne semble pas s’accompagner d’habitudes de vie meilleures. Les choses deviennent excessivement complexes, les branches du travail se spécialisent et les hommes semblent perdus tant la complexité du système qui s’offre à eux devient grande. De plus, les domaines d’étude ne sont plus transmissibles et les terminologies employées sont aussi tellement complexes que les experts ont du mal à arriver à un consensus.
L’assistance semble se réunir autour du fait que tous les dogmes ( une affirmation considérée comme fondamentale par une autorité politique, philosophique ou religieuse ) sont des freins au progrès. On cite l’historie des religions et le fait que le progrès tient aussi au fait que l’Homme occidental se soit affranchi de Dieu. Il ne faudrait pas par contre tomber dans une religion du progrès ou l’homme remplacerait Dieu. Un réel progrès serait de reconsidérer le rapport de l’Homme avec la nature, avec sa conscience pour s’occuper de l’ensemble des êtres vivants et ainsi mettre l’Homme en harmonie avec l’Univers.
L’homme est ainsi tiraillé entre son désir d’un cadre fixe rassurant et transmissible et un progrès continu. Le progrès doit répondre à nos besoins pour nous amener à plus de bonheur mais ne doit pas nous rendre esclaves en en créant d’autres à assouvir dans une grande fuite en avant

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