Commentaire sur L’huitre : Le parti pris des choses de Francis Ponge

Introduction :
Francis Ponge est un auteur du 20e siècle, siècle de l’explosion des avants gardes. Après le décès de son père et son échec à m’oral à l’admission en école normale supérieure, Ponge fait naitre le projet du Parti pris des choses en 1923. Il semble que cet écrivain est une difficulté à la parole c’est pour cela en partit qu’il tente de fuir la communauté humaine. Ponge va à la fois s’interroger sur la littérature, et la philosophie, en particulier la phénoménologie (le regard du poète qui fait changer la réalité). Dans le Parti pris des choses qui parait en 1943, en pleine seconde guerre mondiale , cet écrivain tente de restituer aux objets leur entière originalité. C’est par un effet de surprise que le poète entend renouveler notre perception du monde.
Nous allons nous intéresser plus précisément au texte intitulé L’huitre, extrait du Parti pris des choses. Nous nous demanderons alors en quoi L’huitre est elle ici grandit par la poésie de Ponge ?
En premier nous étudierons l’être contradictoire qui est L’huitre et en second la portée symbolique de celle-ci.
I-Un être contradictoire
1) Grossièreté de L’huitre
Surtout dans le premier paragraphe qui décrit l’extérieur de L’huitre : * Description complète : accumulation de comparatifs avec une découverte sensorielle dont la taille, le toucher et l’aspect. * Allitération en G, en R * oxymore « brillamment blanchâtre » ligne 3, qui insiste sur la dualité de l’huître + ironie, péjoratif. * Rendu non poétique par la répétition du titre « L’huitre » au risque d’être redondant dès le début du texte -> ressemblant à une vulgaire définition. * Utilisation fréquente d'un vocabulaire péjoratif: « grosseur » ligne 1, « grossier » ligne 8(les deux fonctionnent en écho) « rugueuse » ligne 2, « torchon » ligne 5, « ébréché » ligne 5, « visqueux » ligne 14 * Utilisation de la série de mots incluant le préfixe «