Sujet : Peut-on encore parler aujourd’hui de l’hyperpuissance américaine ?

Introduction

La fin de la Guerre Froide, provoqué par la chute de l'URSS en 1991, a semblé démontrer l'excellence du modèle américain. A la fin de cette guerre, les États-Unis demeurent la seule grande puissance à l'échelle de la planète. En effet, première puissance économique mondiale, celle-ci a les moyens d'influer sur l'évolution du monde. Mais cette superpuissance est aussi à l’origine de réactions de rejet, parfois très violentes, comme par exemple les attentats du 11 septembre 2001. L’idée d'hyperpuissance évoquée dans l’idée du sujet implique l'idée que les Etats-Unis seraient la seule superpuissance mondiale, écraserait tous les autres de sa supériorité, et n’aurait pas de rival, possédant une domination sans partage.
Mais aujourd’hui, les États-Unis, seule superpuissance mondiale depuis la fin de la guerre froide, connaissent des limites à leur puissance.
Peut-on toujours affirmer qu'en ce début de XXIe siècle, la puissance américaine est telle qu'on puisse aller jusqu'à parler d'hyperpuissance ? Nous verrons que si les manifestations de sa puissance démontrent actuellement une hégémonie complète sur la planète, fondée sur un modèle de développement social et écono¬mique, cette puissance connaît aujourd'hui une forte contestation.

Tout d’abord, on peut dire qu’incontestablement, les Etats-Unis représentent une puissance qui s’impose au monde entier.
En effet, ils exercent une puissance politique et militaire sans partage. Leur présence militaire est mondiale, avec l’implantation de nombreuses bases, notamment militaires (exemple : Otan), et de flottes disséminées un peu partout sur la surface du globe. De plus, ils disposent d’un matériel de pointe, d’entreprises très performantes et d’un arsenal nucléaire important. Ils sont également impliqués dans de nombreuses interventions dans le monde, que ce soit lors de la Guerre du Golfe ou du conflit de Panama, ou