L'illestrisme
Selon une étude réalisée en septembre 2002, 17,5 % des élèves connaissent des difficultés de lecture à l’entrée en 6ème, avec un noyau dur de 4 % d’élèves en grande difficulté et de 7 % présentant des difficultés importantes.
La lutte contre l’illettrisme fait partie des 10 chantiers fondamentaux de Luc Ferry, Ministre de l’Education Nationale. Cette lutte est même érigée en priorité nationale.
- Mener une action continue tout au long de l’école primaire : 2 h 30 par jour, en grande section maternelle, CP, CE1 et 2 h quotidiennes en CE2, CM1, CM2 seront consacrées aux activités de lecture et d’écriture.
- Expérimenter de nouveaux modes de prise en charge des élèves en difficultés, en créant des classes de CP à effectifs réduits pour élèves en grande difficulté (sur 2 ans).
- Développer les accompagnements périscolaires : soutien aux associations d’aide à la lecture, centre de loisirs…
- Mieux utiliser les technologies de l’information et de la communication : création de sites d’aide aux élèves.
- Prise en charge spécifique des difficultés les plus lourdes : information en ligne sur les traitements possibles concernant les dyslexies (troubles de la capacité de lire) et dysphasies (troubles de la capacité à s’exprimer).
L’efficacité de ce dispositif sera soumis à évaluation. Aucun budget spécifique ne sera alloué à ces différentes actions, précise le Ministère de l’Education Nationale. Les autres ministères, concernés par ce phénomène, n’ont pas de budget spécifique. Ainsi, pour le Ministère de la Justice, responsable du repérage des situations d’illettrisme en milieu pénitentiaire et des dispositifs d’enseignement en milieu pénitentiaire, le coût de ces dispositifs n’a pas été chiffré. Le secrétariat d’Etat à la lutte contre l’exclusion et la précarité veut mettre en place des plans d’action régionaux de lutte contre l’illettrisme pour assurer une meilleure couverture territoriale. Aucun budget n’est prévu