Or, en Martinique aujourd’hui, 14% de la population n’est pas en capacité de lire et écrire les messages de la vie courante ou ne le font que partiellement et avec de grandes difficultés. Ces personnes ont quitté l’école en ayant peu ou mal acquis les bases de la communication écrite et se trouvent, { l’âge adulte, en situation d’illettrisme.
C’est pour résoudre ce problème et, en amont, pour éviter qu’il ne se produise, que la lutte contre l’illettrisme est devenue une priorité nationale, en France hexagonale et dans les collectivités d’Outre-mer où il atteint une ampleur particulièrement préoccupante.
Un défi se pose à nous désormais : la nécessité d’assurer { chacun, en toute équité, l’accès aux savoirs de base et aux compétences clés en situation professionnelle, pour permettre à tous, l’exercice de l’autonomie personnelle et d’une citoyenneté assumée en termes de droits et de devoirs.
Face à cette nécessité et compte tenu de la multiplicité des contextes et des situations, eu égard au partage des responsabilités et des missions, un engagement concerté de toutes les forces en présence, ainsi qu’une évolution des méthodes d’approche et de prise en charge sont nécessaires.
Le Plan Régional pour la Prévention et la Lutte Contre l’Illettrisme de Martinique s’inscrit ainsi, dans une logique d’optimisation, de mise en cohérence et de complémentarité des ressources et des initiatives d’acteurs, dans leurs champs de compétences propres.
Son ambition est, en outre, d’impulser et de soutenir des dynamiques partenariales nouvelles, répondant à des besoins mieux identifiés. Il repose sur le principe selon lequel chacun doitpouvoir accéder à la construction, à la consolidation, à la réactivation de ses savoirs de base, quels que soient son âge et sa situation personnelle ou professionnelle.
Le Plan Régional pour la Prévention et la Lutte Contre l’Illettrisme de MartiniqueSon élaboration est le fruit d’un travail concerté entre les membres du Comité de pilotage