3 . La création d'un monde dont on est le maître

Suite à une étude faite par un centre d' Etudes et de Recherches Universitaires en Littérature d' Enfance et de Jeunesse, des professeurs prouvent que pour les enfants, il y a une différence entre l’imaginaire et l’imagination. L’imaginaire,est quelque chose qui est à eux, qui leur est personnel et qu’ils peuvent détourner si cela ne les satisfait pas. Ils sont en situation de production, de création et de libération. Les enfants ont un désir de pouvoir créer leur propre réalité. Ils savent que ce n’est pas vrai, mais ils y croient. C’est une sorte de consolation, de libération, et de jubilation .
Jeunes, les enfants ont tendance à confondre le monde du rêve sur le perceptible . La confusion de ces deux registres s'atténue avec l'âge mais un bon fonctionnement permet, tout en maintenant un solide ancrage dans la réalité, d'utiliser sa créativité comme transformateur, en particulier du négatif en positif . Tout paraît possible, l'enfant devient le propre maître du monde qu'il s'est créé .
Chaque enfant a une perception différente du dessin-animé qu'il regarde .

IV – Les dangers et les limites de ces expériences

L’enfant ne démêle pas toujours le vrai du faux, la réalité, la fiction, le réel ou le “ virtuel ”, le crédible, et l’imaginaire, dans son rapport aux dessins animés .
Le vrai pour les enfants correspond aux informations. De même qu’ils ont défini la fiction comme pouvant se rapprocher de la réalité, mais n’étant pas totalement vraie. Il y a une ambiguïté entre le réel et le vrai . La définition du vrai et du faux par les enfants est donc source d’ambiguïté.

L'identification,

Les enfants s’amusent à reproduire les mimiques de leurs personnages préférés . Même avant trois ans, un enfant peut s’identifier à ses héros de dessins animés. Ca ne se remarque pas forcément, mais quand il construit son identité, il est influencé dans son tempérament, dans sa façon d’être, par la