L'impact des violences conjugales
Introduction : Il a été prouvé que les violences conjugales dans un couple s’aggravent ou s’intensifient à la grossesse de la femme ou lors de l’arrivée du premier enfant. Les conséquences sur le fœtus ne sont nullement négligeables. En effet, à l’intérieur du ventre, il ressent tous ce que sa mère subit. Le bébé se renferme sur lui-même, malgré la position fœtus (serre les mains, se crispe…).
Lors de la naissance de l’enfant, les violences ont des répercussions sur l’éducation de l’enfant. D’ors et déjà, il ressent tout. D’autre part, la mère développe une faille narcissique, et donc une mauvaise estime d’elle-même. Elle se sent parfois incapable d’élever son enfant, car le phénomène d’emprise développer par le père, l’a rendu persuadé de ceci.
Tout au long de son apprentissage, et au fil du temps, l’enfant vit au cœur de ces violences. Cependant, il faut distinguer deux notions : * L’enfant exposé * L’enfant victime
I. Impact de la violence conjugale sur l’enfant A. Conséquences psychologique
L’enfant va développer des symptômes et notamment un été de stress post traumatique. (ESPT) * Reviviscence du traumatisme (jeux répétitifs, cauchemars récurrents) * Trouble de l’attention et de la concentration * Hyper vigilance (toujours sur ses gardes) * Comportement de l’évitement * Trouble psychosomatique * Trouble du sommeil * Trouble de l’alimentation * Anxiété, peur * Irritabilité (passer du rire aux larmes)
L’enfant va développer également différents troubles. * Troubles extériorisés (souvent chez les garçons) * Agressivité * Tolérance limitée à la frustration * Hyperactivité * Violence verbale et physique (aussi vis-à-vis de sa mère) * Passage à l’acte (fugue, acte de violence) * Troubles intériorisés (souvent chez les filles) * Dépression (tristesse, ralentissement psychomoteur) *