L'indépendance des Indes britanniques
Afin d’obtenir l’indépendance, l’Inde entreprend des réformes. Le mouvement nationaliste indien, comme le parti qui l'incarne, est ancien puisqu'il remonte à la fin du XIXe siècle. A partir des années 1920, Gandhi et Nehru, leaders du parti du Congrès, réclament à la métropole des réformes démocratiques puis l'autonomie. Ces revendications sont accompagnées d'actions non-violentes : boycott des produits britanniques et refus d'obéir. Mais la couronne britannique refuse d'accéder à ces demandes.
La Seconde Guerre mondiale éclate en 1939. L'Inde participe très largement à l'effort de guerre de la métropole : d'abord en envoyant des troupes combattre les Japonais et ensuite en la soutenant financièrement par le biais de prêts d'argent. En 1942, le Parti du Congrès rédige la résolution "Quit India !" ("Quittez l'Inde !") adressée aux Anglais. Une fois la guerre terminée, le royaume Uni consent à accorder son indépendance à l'Inde en 1947.
Gandhi, Nehru, Jinnah et Lord Mountbatten mettent en place les modalités de l’indépendance lors de négociations. L’Inde est partitionné en deux Etats-souverains : l’Union Indienne à majorité hindoue et le Pakistan à majorité musulmane. Les conséquences humaines sont des déplacements massifs de populations et des massacres entre hindous et musulmans.
L’Inde a obtenu son indépendance en réalisant de nombreuses réformes et en évitant la voie du conflit. Malgré les négociations, la décolonisation et la violence ont été de mise. L’inde indépendante se heurte alors à des difficultés d’ordre politique, car il faut régler les conflits religieux, et, économique, car le pays doit développer son industrie et son