L'influence du keynésianisme dans les politiques de relance actuelle
A : Des outils Keynésiens tournés vers l’investissement
Le multiplicateur d’investissement :
C’est l’outil phare de Keynes dans le domaine de la relance. Un investissement constitue une demande adressées aux producteurs de biens d’équipement : ils augmentent leur activité et distribuent des revenus supplémentaires aux salariés/ actionnaires. Une portion de ces revenus est consommée, l’autre épargnée. Grâce à la partie consommée, les producteurs de biens de consommations augmentent leur production puis distribuent des revenus supplémentaires aux salariés ou actionnaires : revenus dont une part vient augmenter la demande, et ca recommence ; C’est donc un cercle vertueux où l’investissement initial a permis l’augmentation de la production supérieure à l’investissement initiale.
Dans la théorie keynésienne on démontre donc que les dépenses publiques ont le même effet multiplicateur que l’investissement.
On peut distinguer trois fonctions de l’investissement public
La fonction de remplacement : Elle sert lorsque la croissance dans un secteur est faible parce que les investissements ne présentent pas de rentabilité à court terme. L’intervention de l’Etat concerne alors tous les équipements collectifs, les infrastructures nécessaires à la croissance donc les investissements en matière de transports, de communication, d’éducation nationale, de santé publique mais c’est aussi l’exemple de certains secteurs de pointe dans lesquels en France il n’existait pas d’entreprise nationales qui est une dimension suffisante (ex : l’informatique, l’état a financé les premières recherches et a suscité la création de la première entreprise. Le nucléaire où l’état a financé les recherches à travers le CEA (commissariat d’énergie atomique) et aujourd’hui la solution d’un groupe public qui s’appelle l’AREVA. L’état est aussi intervenu pour l’aéronautique et l’aérospatial qui a