L'insécurité d'emploi
Pour rédiger cette synthèse qui se penche sur le thème de l’insécurité d’emploi, deux textes : « La face cachée des rationalisations d’effectifs » (texte 3) et « Les emplois atypiques et l’efficacité de la gestion des ressources humaines » (texte 4) permettent de soulever beaucoup de points importants à l'égard de cette question. Effectivement, diverses combinaisons reposent sur la notion « faire plus avec moins », c’est-à-dire réduire les coûts et augmenter la productivité, mais aucune théorie indiquant la combinaison la mieux adaptée n'a encore été émise. Il n'existe donc pas de solution universelle, mais que des exemples de bonnes pratiques organisationnelles. La réduction des effectifs Plusieurs entreprises ont une forte tendance à privilégier la stratégie de réduction des effectifs pour répondre aux diverses pressions environnementales et accroître leur rentabilité et leur compétitivité. En effet, les coûts de la main-d’oeuvre représentent une partie importante de leurs dépenses. Gosselin, l’auteur de l’article « La face cachée des rationalisations d’effectifs », mentionne que pour la majorité des organisations, il devient donc tentant pour le gestionnaire de sabrer d’abord dans les salaires, puisque la réalisation des économies est rapidement perceptible. De toute évidence, pour de nombreux gestionnaires, les avantages anticipés reliés à une telle stratégie, sont nombreux tant au niveau économique qu’à celui d’un meilleur fonctionnement organisationnel. Néanmoins, très souvent sous-estimée par les gestionnaires, la réduction d’effectifs peut générer plus de problèmes qu’elle n’en résout, car divers facteurs comportementaux peuvent se manifester tel que : Le syndrome du survivant Les employés qui ont survécu à de tels fléaux organisationnels peuvent manifester une gamme d’émotions et d’effets comportementaux néfastes. Le « syndrome du survivant » peut être manifesté par divers facteurs, dont la démotivation ou la résistance de