L'inter milan
En ce début de mois de mars, le bilan de la maison intériste est au plus mal. Après avoir connu l’apogée, le summum sous l’ère Mourinho, avec ce fameux triplé, plein de maîtrise, les Nerazzurri enchaînent les faux-pas et les défaites qui pèsent lourds. Analyse d’un club qui a tout gagné, et qui a tout perdu ces deux dernières années.
En observant l’effectif du FC Internazionale, on constate qu’1/3 (à titre indicatif, l’Udinese dispose de la même proportion) des joueurs sont italiens. Ce qui leur vaut pas mal de critiques de la part de la presse italienne, et de certains italiens. Et ce malgré la politique initiale du club, qui est de former une équipe avec des joueurs des quatre coins du monde.
En parlant de politiques de club, il semblerait nécessaire aux vues des résultats, qu’elles soient refondées, retravaillées. Disposant d’une moyenne d’âge assez élevée, l’Inter est ainsi, caractérisé par des joueurs vieillissants, à l’image de Walter Samuel, plein d’expérience, mais qui tombe au moindre crochet (référence à celui de F.Borini, 21 ans, lors de Inter-Roma (0-4)).
Doit-elle alors miser sur la jeunesse de son Académie, qui a vu éclore récemment des joueurs italiens tels que Poli, Faraoni, Santon ou encore Balotelli ?
C’est en tout cas le chemin inverse que le club de Massimo Moratti a décidé d’entreprendre. Même si Poli et Faraoni ont été jeté dans le bain de la Serie A cette saison, on constate que le transfert de Santon pour Newcastle n’a été bénéfique pour aucune des 3 parties. Joueur formé à Milan, il était destiné à remplacer l’infatigable Javier Zanetti, capitaine aujourd’hui d’une formation en perdition.
En effet, l’Inter Milan préfère placer de l’argent sur des joueurs, en fin de carrière pour la plupart. Dernier exemple en date : Diego Forlan. Acheté pour 5 millions d’euros cet été pour pallier l’absence de Samuel Eto’o, il a joué moins d’une dizaine de matchs, inscrivant seulement 1 but. S’il