L'intérêt de lire des oeuvres anciennes
Une nation ne connaît d’essor que si elle possède une culture qui est la « mémoire » de tout un peuple (et à l’humanité), et on ne connaît encore rien de mieux que le livre pour transmettre cette mémoire.
Que ce soit en littérature, en poésie, en sciences, la connaissance des œuvres passées donne toujours une approche critique qui aide à la mise en valeur des œuvres nouvelles et leur donne leur place dans une érudition indispensable à la formation de l’esprit par une confrontation des savoirs et des modes de transmission.
Dans les romans des siècles passés, il y a une très grande richesse. Certains ne vieillissent pas, restent très modernes. On peut aussi découvrir les coutûmes d'une époque et une autre façon d'appréhender le monde.
Les romans du passé sont pleins d'histoires passionnantes. Le fait qu'ils soient vieux n'enlève rien à l'intrigue, à la profondeur des personnages, etc.
Ils sont un témoignage des siècles passés. Les histoires écrites sont passionnantes et ont inspiré de nombreux cinéastes.
Ils font partie du patrimoine culturel et sont une référence partagée par tous, un point de repère.
On prenait le temps d'écrire, les phrases étaient travaillées, le vocabulaire riche.
Enfin, ils ont fait rêver des générations. Des gens de tous horizons et à toutes les époques les ont aimés et admirés. Il serait bien prétentieux d'affirmer qu'ils étaient tous sots ou sans goût.
Naturellement, la création continue de nos jours et il s'écrit de belles choses également. Mais le filtre de la postérité ne s'est pas encore appliqué.
Les classiques, au-delà de la valeur de témoignage historique qu'on retrouve dans tous ces romans, il y a une raison pour laquelle ils ont traversé les siècles: le style, le talent de leurs auteurs, la révolution qu'ils ont accomplie à leur époque. La Princesse de Clèves, par exemple, "pour nous c'est assez chiant, un