L'oubli est-il une déficience de la mémoire ?
Freud nous démontre que c'est le lien inconscient qu'il y a entre les mots qui entraine son oubli. Ainsi, le nom SIGNORELLI, qui a été oublié, a été découpé par syllabes. Les deux dernières syllabes (-elli) sont réapparues telles quelles dans le noms BoticELLI. Les deux premières syllabes (Signor) une fois traduites, signifient Herr. Les sons du nom Signorelli ont été associés aux sons du nom « Herzégovine-Bosnie ». C'est l'événement refoulé qui entraine par association de mots et de sons le nom dans le refoulement et donc dans l'oubli. Les noms qui « remplacent » celui oublié sont de fausses réminiscences de la mémoire mais sont vus comme tels par l'esprit. Effectivement, le sujet (Freud) sait que Botticelli et Boltraffio ne sont pas le peintre qu'il cherche.
L'oubli d'un nom propre est donc lié à une tendance à oublier ce nom (le fait est que Freud ne parle pas tous les jours de Signorelli), à un événement refoulé juste auparavant et à un lien extérieur entre cet événement refoulé et le nom. L'oubli serait donc une déficience due à un refoulement, ou tout du moins une perturbation de