L'unité européenne
En 1949, 12 pays formant le bloc occidental (10 pays européens, Etats Unis et Canada) signent le traité nord atlantique à Washington. L'Europe est alors faible et vulnérable des suites de la seconde guerre mondiale, surtout face à l'expansionnisme soviétique. La France n'a pas le choix: l'économie est désastreuse, il n'y a plus de grande armée, mais elle a besoin de sécurité en forgeant de fortes alliances. Ce traité implique l'intervention militaire des douze pays membres dans le cas d'une aggression de l'un d'entre eux.
Cependant, en 1966, le président français Charles de Gaulle décide de retirer la France du commandement militaire intégré de l'OTAN.
Maintenant, la question du retour au commandement intégré de l'OTAN se pose: doit-on reprendre notre siège au sein de l'OTAN?
Pourquoi s'être initialement retirés? Pourquoi maintenant voudrait-on y revenir? Qu'est-ce que cela changerait concrètement?
En France, l'installation de bases américaines a été très mal perçue. L'anti-américanisme s'est développé, surtout dans le nord-est où les bases militaires nord atlantiques étaient concentrées, à l'image des "Ridgeway go home" placardés dans les rues (général américain des troupes installées en france à l'époque). En effet, les Français, dont l'électorat de l'époque se composait de 13% de communistes refusent par exemple fermement l'installation dans le sud d'une usine Coca Cola, qui viendrait remplacer le "bon vin français". On dit même que l'alcoolisme, la délinquance et les accidents ont augmenté depuis leur arrivée.
En 1965, on sonde les Français : l'alliance atlantique apporte-t-elle quelque chose à la France? 51% estiment que oui, 12% que