L'urbanisation de l'amérique latine
Depuis la moitié du XXème siècle, les villes latino-Américaines ont connu une forte urbanisation de telle façon que 75% des habitants de ces pays résident aujourd’hui en ville. Une des ces villes est Mexico, la capitale du Méxique et la plus grande ville du monde. En 1900, Mexico ne comptait pas plus de 500.000 habitants. De nos jours, sa population atteint les 20.000.000 et correspond à 18,3% de la population méxicaine. La croissance de Mexico et de la plupart des grandes agglomérations d’Amérique Latine s’explique par divers faits, dont les principaux sont l’industrialisation et l’éxode rural. En fait, l’industrialisation a causé l’éxode rural : les zones urbaines s’industrialisent et les agriculteurs sont attirés vers les villes par une oportunité d’amélioration de vie, de métier et de salaire. C’est pour cela que les plus grandes villes (Mexico, São Paulo et Rio de Janeiro) sont présentes dans les deux pays les plus industrialisés d’Amérique Latine, le Brésil et le Méxique. Ces grandes masses de population qui arrivent dans les agglomérations les font grandir de plus en plus en causant une augmentation du territoire urbain ainsi que l’augmentation de la ségrégation spatiale, c’est-à-dire, des contrastes dans la ville : une petite minorie riche se concentre dans quelques quartiers luxueux ; d’autre part, une très grande population pauvre se concentre dans des bidonvilles, quartiers illégals et précaires qui connaissent une expansion incontrolable (même si les gouvernements latino-Américains essayent de la retenir) et une augmentation du secteur informel, ensemble de métiers en marge des lois de l’État qui assurent la survie de grande partie de la population des bidonvilles On peut donc conclure, que l’urbanisation des pays d’Amérique Latine est une conséquence de l’urbanisation de ces pays et accentue la ségrégation spatiale et l’appauvrissement dans les grandes agglomérations,